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ASS EN DANSES
Conférence dansée
Création 2024
1 hôte, 3 intervenants
Durée : 2h30
à partir de 12 ans
Cette initiative est née d’un constat commun chez nous, héritiers occidentaux des cultures afro-descendantes :
Les danses des fesses, des hanches, des reins, quand ça bouge, quand ça gigote, ça fait rire, ça choque, ça interroge !
“ASS EN DANSES” présente des mouvements qui nous ramènent directement à notre rapport au corps le plus primaire, au genre, à la sensualité, à la sexualité mais aussi à notre histoire commune nous ayant poussés à nous regarder à travers des prismes déformants.
De l’Afrique à l’Europe, en passant par les Amériques, hôte et intervenants retracent l’histoire et chemins de ces mouvements, les formes multiples dans lesquelles ils ont su transmuter, perdurer, pour venir s’incarner tant dans les cultures populaires qu’en tant qu’acte politique et émancipateur chez les femmes.
S’appuyant tantôt sur les critiques de Baker par les sœurs Nardal , fondatrices de la négritude dans les années 20 que de Cyrus par Mc Millan Cottom en 2013 entre autre, “ASS EN DANSES” est une conférence dansée, parlée, témoignée mais surtout partagée. Un moment pour dire, un moment pour se re-rencontrer.
MAÏMOUNA COULIBALY
QUEENSY
MARTIAL
EFOULOU
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LA TABLE RONDE
Organisée durant la résidence de création afin de servir de support de recherche et de réflexion mais également d’archive pour les générations futures, Ambre Thieffry et les intervenants de la conférences ont été rejoins par Soupless (ambassadrice du twerk en France, professeur de danse et facilitatrice), Monia (activiste dancehall en France et en Jamaïque, créatrice du “Raw dancehall” ainsi que Shagga (danseuse dancehall amatrice et organisatrice d’évènements) afin d’aborder leurs danses sur le plan social avec leurs regards et leurs expériences sur des questions de fond rencontrées dans leurs parcours (féminisme, hyper-sexualisation, appropriation culturelle, dimension sociale française, histoire, pluralité des enseignements...), déconstruire, ouvrir des axes de réflexion dans la bienveillance.
Découvrir le podcast
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La porteuse d'eaux
Pièce pour 1 interprète et 1 percussionniste
Création 2022-2023
Durée : 40min (20 min de spectacle + 20 min de bord plateau)
Tout public
« C’est une revendication, c’est une menace, c’est un appel. Dangereuse mais elle vous attire. Force spirituelle elle a un pouvoir sur la création. Elle guette en attaque comme le félin, elle a le charme et le venin du serpent. Elle est eau, elle est terre, elle est féconde, elle est mystère. Elle est femme. Elle est votre mère »
Ambre THIEFFRY
Cette pièce se veut mettre en avant les liens sacrés existants entre la femme et l’élément de l’eau dans la tradition primordiale africaine. Les cultes de la fécondité chez les premiers peuples et ce, depuis le paléolithique, nous éclaircissent sur la perception du vivant qu’avaient nos ancêtres. De toute éternité, la femme serait la gardienne de l’eau, l’une comme l’autre, aux yeux des Hommes sont présentées comme étant les bases même de la vie
LE NDOP : Tissu traditionnel et rituel issu du peuple Bamiliké du Cameroun dont les motifs et symbole permettent de raconter une histoire. Le bleu représente le ciel et la mer, l’esprit, le surnaturel, le serpent à deux têtes c’est la féminité, la sagesse, le cauris représente la fécondité ect. Ce tissu est aussi symbole de royauté
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Reprise de rôle
FATOU SYLLA :
Attachée aux arts depuis l’enfance, Fatou commence son parcours par la danse classique et la danse jazz au sein du conservatoire de Malakoff, où elle obtiendra son certificat d’étude chorégraphique. De « Ladies First » au Théâtre National de Chaillot mis en scène par Marion Muzac, aux scènes urbaines franciliennes avec l’association Conekteam, c’est par Eloïse et Benji de Légende Urbaine qu’elle se fait former aux techniques hip-hop. Les arts dansés font partie intégrante du processus initiatique de cette artiste qui se formera en 2019 en Guinée aux danses traditionnelle de son pays maternel. En 2023, elle intègre la compagnie Afro des 100 danses chorégraphiée par Ambre Thieffry et deviendra, à son tour, celle qui porte les eaux
Distribution
Interprète : Fatou Sylla
Djembé : Keveyn Eteng Tchankam
Conception et chorégraphie : Ambre Thieffry
Oeil extérieur et conseils chorégraphique : Léonie Mbaki Mabolia
"Danseuse envoutante aux mouvements amples et aériens, Ambre Thieffry de la Cie Afro des 100 danses, accompagnée de son percussionniste [Keveyn Eteng] a émerveillé la foule avec un solo de danse intitulé « La porteuse d’eaux ». Ce spectacle, proposé dans le cadre de la mobilisation contre les violences faites aux femmes, à littéralement réchauffé le parvis de la médiathèque le 26 novembre dernier."
Journal municipal de Chevilly-Larue, VU!, novembre 2022
« La porteuse d’eaux, qui a subjugué le public chevillais et sur la base duquel elle va mener un atelier au Cameroun avec l’association ALVF (Association de lutte contre les violences faites aux femmes). Le tout devant aboutir à la création d’un spectacle, À Cent danses, qui « remettra la femme sur le piédestal dont on l’a fait descendre ». Et qui sous-tendra un autre message : « Donner une représentation positive des communautés noires ».
Journal municipal de Chevilly-Larue, PROFIL!, janvier 2022, Géraldine Kornblum
Apprendre et comprendre les histoires et cultures afrodescendantes